Châssis et vitrages
Vitrage: du simple vitrage au haut rendement
Selon une étude récente, les habitations présentant encore du simple vitrage voient leur prix de vente diminuer (près de 5 % de moins) par rapport à celles ayant au moins du double vitrage. En Flandre, toutes les habitations devront même obligatoirement disposer de double vitrage minimum d’ici 2020.
Si c’est indéniablement un argument pour bannir le simple vitrage, le caractère énergivore de ce dernier en est un autre, sachant que la perte en énergie peut atteindre 20 €/an par m². Sans compter que se trouver à proximité d’un simple vitrage vous donnera assez vite une impression de froid.
Le double vitrage normal a connu ses heures de gloire dans les années ’80 et ’90. Il est pourtant moins efficace en termes d’économie d’énergie et de confort d’habitation que le vitrage à haut rendement qui est maintenant utilisé de manière standard dans les nouvelles habitations ou lors de rénovations.
Le verre à haut rendement a un pouvoir isolant deux à trois fois supérieur à celui du double vitrage ordinaire et près de cinq fois supérieur à celui du simple vitrage. Ceci est entre autres dû au fait que l’interstice entre les vitres est rempli de gaz rare (argon ou le plus onéreux krypton) au lieu d’une lame d’air, ainsi qu’à l’apposition d’un revêtement métallique contre l’un des verres, réduisant la perte de chaleur.
Cet effet est encore renforcé en cas de triple vitrage. Deux des trois verres bénéficient alors d’un revêtement métallique.
La température côté intérieur en fonction du type de vitrage, en cas de température extérieure de 0°C et intérieure de 20°C dans l’habitation. Ceci explique l’impression de froid pouvant être ressenti selon qu’il s’agit d’un verre simple ou double classique.
La perte de chaleur provoquée par le verre s’exprime à l’aide de la valeur U (différence entre l’intérieur et l’extérieur en watt par mètre carré par degré <K>). Au plus la valeur U est basse, au moins il y a déperdition de chaleur. Le simple vitrage présente une valeur U de 5,8 W/m².K, alors que celle du double vitrage classique avoisine les 3.
Actuellement, le vitrage à haut rendement a généralement une valeur U de 1,1 ou de 1,0. Des espaceurs « warm edge » peuvent contribuer à optimaliser cette valeur, ces éléments placés au bord des vitres réduisent plus les déperditions thermiques que les espaceurs classiques. Le triple vitrage atteint une valeur U d’environ 0,6 W/m².K.
La composition du vitrage est déterminée par l’épaisseur des feuilles de verre successives, exprimée en mm et séparée par un trait d’union ou une barre oblique, à commencer par la couche extérieure.
Exemple : « 4-15-6 » décrit un double vitrage avec une feuille de verre extérieure de 4 mm d’épaisseur, un remplissage d’air ou de gaz de 15 mm et une feuille de verre intérieure de 6mm d’épaisseur.
Selon une étude récente, les habitations présentant encore du simple vitrage voient leur prix de vente diminuer (près de 5 % de moins) par rapport à celles ayant au moins du double vitrage. En Flandre, toutes les habitations devront même obligatoirement disposer de double vitrage minimum d’ici 2020.
Si c’est indéniablement un argument pour bannir le simple vitrage, le caractère énergivore de ce dernier en est un autre, sachant que la perte en énergie peut atteindre 20 €/an par m². Sans compter que se trouver à proximité d’un simple vitrage vous donnera assez vite une impression de froid.
Le double vitrage normal a connu ses heures de gloire dans les années ’80 et ’90. Il est pourtant moins efficace en termes d’économie d’énergie et de confort d’habitation que le vitrage à haut rendement qui est maintenant utilisé de manière standard dans les nouvelles habitations ou lors de rénovations.
Le verre à haut rendement a un pouvoir isolant deux à trois fois supérieur à celui du double vitrage ordinaire et près de cinq fois supérieur à celui du simple vitrage. Ceci est entre autres dû au fait que l’interstice entre les vitres est rempli de gaz rare (argon ou le plus onéreux krypton) au lieu d’une lame d’air, ainsi qu’à l’apposition d’un revêtement métallique contre l’un des verres, réduisant la perte de chaleur.
Cet effet est encore renforcé en cas de triple vitrage. Deux des trois verres bénéficient alors d’un revêtement métallique.
La température côté intérieur en fonction du type de vitrage, en cas de température extérieure de 0°C et intérieure de 20°C dans l’habitation. Ceci explique l’impression de froid pouvant être ressenti selon qu’il s’agit d’un verre simple ou double classique.
La perte de chaleur provoquée par le verre s’exprime à l’aide de la valeur U (différence entre l’intérieur et l’extérieur en watt par mètre carré par degré <K>). Au plus la valeur U est basse, au moins il y a déperdition de chaleur. Le simple vitrage présente une valeur U de 5,8 W/m².K, alors que celle du double vitrage classique avoisine les 3.
Actuellement, le vitrage à haut rendement a généralement une valeur U de 1,1 ou de 1,0. Des espaceurs « warm edge » peuvent contribuer à optimaliser cette valeur, ces éléments placés au bord des vitres réduisent plus les déperditions thermiques que les espaceurs classiques. Le triple vitrage atteint une valeur U d’environ 0,6 W/m².K.
La composition du vitrage est déterminée par l’épaisseur des feuilles de verre successives, exprimée en mm et séparée par un trait d’union ou une barre oblique, à commencer par la couche extérieure.
Exemple : « 4-15-6 » décrit un double vitrage avec une feuille de verre extérieure de 4 mm d’épaisseur, un remplissage d’air ou de gaz de 15 mm et une feuille de verre intérieure de 6mm d’épaisseur.
Dans certains cas, chercher à limiter les déperditions de chaleur ne suffit pas, il faut également trouver une solution à des problèmes bien spécifiques.
Vitrage anti-bruit
Une personne vivant dans un environnement bruyant, p.ex., sera particulièrement attentive aux propriétés acoustiques du verre et de la menuiserie. N’espérez toutefois pas de miracles de la part de vos fenêtres. L’insonorisation de l’habitation dépend aussi de la qualité de la toiture et des murs, de la présence de grilles d’aération, de l'étanchéité des parties ouvrantes des fenêtres, de l'étanchéité entre le verre et la menuiserie ainsi que celle entre la menuiserie et la maçonnerie.
Lors du choix d’un vitrage aux bonnes performances thermiques, vous pouvez toutefois aussi être attentif à l’aspect anti-bruit. Chaque verre d’une épaisseur déterminée a en effet une fréquence critique où il laisse plus facilement passer les bruits. En utilisant des verres d’épaisseurs significativement différentes, chacun des verres est en mesure de compenser les faiblesses de l’autre.
Vous pouvez aussi en renforcer l’effet grâce à une feuille en PVB insonorisant et à des épaisseurs de verre adaptées. Comptez un surcoût de 100 à 200 € par m² pour du verre acoustique.
Mieux vaut par la même occasion vérifier si toute la menuiserie ferme encore correctement et améliorer l’étanchéité des fenêtres, à fortiori s’il s’agit de portes-fenêtres.
Vitrage anti-effraction
Le treillis offre une grande sécurisation. Cela dit, il n’est pas toujours indispensable et manque parfois d’esthétisme. Les volets ne sont pas toujours la solution idéale non plus. C’est pourquoi il est parfois judicieux d’envisager de la menuiserie et du vitrage anti-effraction.
L’objectif est d’occuper les voleurs assez longtemps pour augmenter les chances de capture et de les décourager pour qu’ils changent de terrain de chasse. Si une fenêtre et son vitrage doivent offrir une résistance d’au moins trois minutes p.ex., ils doivent déjà satisfaire à toute une batterie d’exigences, comme être en verre feuilleté, entre autres le verre P4A avec 4 films en polybutyral vinylique (PVB).
Le mur dans lequel est placé la maçonnerie anti-effraction doit être au moins aussi résistant que cette menuiserie. Les fixations et chevilles servant à fixer la menuiserie anti-effractions doivent par ailleurs être adaptées au type de mur et s’y enfoncer d’au moins 6 cm. Il sera donc préférable d’utiliser des chevilles métalliques et chimiques plutôt que synthétiques. Les fixations (vis, boulons) doivent être fabriquées en acier galvanisé ou inoxydable et être suffisamment nombreuses.
Verre de sécurité
En cas de fenêtres situées à moins de 90 cm du sol, telles que les portes-fenêtres, une norme prévoit qu’elles contiennent généralement du verre de sécurité. Il peut s’agir de verre feuilleté composé de deux feuilles de verre ou plus entre lesquelles se trouvent des films transparents auxquels le verre reste collé lorsqu’il se brise. Ce qui réduit les risques de blessures et de dommages par des éclats de verre virevoltant.
Vitrage de contrôle solaire
Dans une habitation aux grandes vitres situées plein sud, les performances thermiques améliorées peuvent entraîner des risques de surchauffe à l’intérieur. Plutôt que d’opter pour l’air conditionné, mieux vaut dans ce cas prévoir des pare-soleil de préférence à l’extérieur, et à défaut à l’intérieur. En cas de nouvelle construction, vous pouvez prévoir dans les plans des éléments de construction tels qu’un balcon. Ce qui laisse passer les rayons du bas soleil d’hiver tout en offrant de l’ombrage à cette même fenêtre en plein été, lorsque le soleil est au zénith.
N’oublions pas non plus le vitrage de contrôle solaire. Ce verre est prévu pour les façades situées sud-est, sud-ouest et présentant des surfaces vitrées plus importantes (ainsi que pour les fenêtres de vérandas). Un revêtement solaire spécial retient mieux la chaleur à l’extérieur en été, ce qui réduit vos frais de refroidissement ou de protection solaire supplémentaire. Sachez que la majorité des vitrages à haut rendement laissent passer 80 % de la lumière du jour. C’est ce qu’on appelle le facteur de transmission ou d’entrée de la lumière (LTA). Un LTA de 80 ou à tout le moins de 70 est préférable pour éviter de devoir utiliser la lumière artificielle plus souvent.
Tenez par ailleurs compte de la quantité de soleil (facteur de transmission d’énergie solaire ou valeur g, exprimé en pourcentage) et de la chaleur donc, retenue par le verre. Nous conseillons un facteur de transmission d’au moins 60 pour profiter également du soleil en-dehors de l’été.
Feuille isolante?
Le marché du bâtiment propose des feuilles spéciales pouvant être appliquées sur un verre existant et ne nécessitant aucune autre intervention. Nos collègues allemands ont déjà eu l’occasion de tester ces feuilles. Si certaines semblent en effet limiter la surchauffe en été, elles bloquent en même temps un bonne partie de la chaleur du soleil, nécessitant ainsi une augmentation du chauffage en hiver. Les feuilles filtrent par ailleurs une partie de la lumière, ce qui augmente le besoin en lumière artificielle. Enfin, ces feuilles sont assez onéreuses. N’hésitez surtout pas à comparer avec les prix des verres à haut rendement qui offrent de bien meilleures prestations.En cas de nouvelle construction, vous avez le choix entre du verre à haut rendement (présentant en général une valeur Ug de 1,1 ou de 1,0) et du triple vitrage (présentant une valeur Ug d’environ 0,6). Votre décision dépendra du niveau énergétique que vous voulez atteindre pour votre habitation.
Dans une maison passive, le triple vitrage est presque incontournable puisque vous ne pouvez dépasser l’équivalent de 1,5 l de mazout ou 1,5 m³ de gaz par m² en chauffage (et refroidissement éventuel) pour rester dans les limites d’une maison passive. Une fenêtre en triple vitrage continuera à faire passer plus de chaleur qu’un « mur passif », à moins que la fenêtre ne soit orientée plein sud et qu’elle ne soit pas trop à l’ombre pendant la saison de chauffage.
Le triple vitrage peut également s’avérer intéressant si vous souhaitez limiter la puissance du chauffage, par exemple si vous voulez installer une pompe à chaleur. Contrairement à un chauffage central au mazout ou au gaz naturel, le prix d’une pompe à chaleur est en effet directement proportionnel à la puissance souhaitée; une pompe à chaleur d’une puissance moins élevée vous coûtera sensiblement moins cher.
Dans les autres cas et dans l’éventualité où vous ne devez pas réaliser le score absolu en termes d’économie d’énergie, vous pouvez opter pour du vitrage à haut rendement, en combinaison avec une très bonne isolation de la toiture, des murs et du sol, ainsi qu’une bonne étanchéité à l’air de l’habitation. Cela ramènera la consommation d’énergie à un niveau plus que respectable. Si le niveau d’isolation des murs, du sol et la compacité ainsi que l’orientation de l’habitation ne sont pas optimum, l’on peut alors peut-être envisager d’opter pour du triple vitrage.
Ce dernier s’avère sensiblement plus cher qu’un verre à haut rendement, fût-ce en raison du fait que la menuiserie pour le triple vitrage doit être plus robuste. Les charnières aussi doivent être plus solides, pour pouvoir supporter le poids du triple vitrage. En raison de ces coûts élevés, de nombreux maîtres d’œuvre ne choisiront probablement pas de trop grandes fenêtres et se limiteront au strict nécessaire pour assurer suffisamment de lumière du jour.
En cas de remplacement, il n’est donc pas possible de placer du triple vitrage dans la menuiserie existante. Là, vous aurez également à remplacer la menuiserie. Remplacer le simple vitrage ou le double vitrage existant par du verre à haut rendement, sans remplacer la menuiserie, peut dans ce cas constituer une option.
Nombreux sont ceux qui sont enclins, dans le cadre d’une rénovation, à remplacer les fenêtres complètes, donc vitrage et menuiserie. Une nouvelle menuiserie offrira généralement une meilleure isolation, une étanchéité supérieure et un confort accru.
Le prix peut toutefois en rebuter plus d’un. Vous aurez facilement à débourser plus de 600 € par m² pour le remplacement de fenêtres complètes. Un tel investissement ne s’amortit qu’après plusieurs décennies. En outre, vous préférez peut-être conserver l’aspect actuel de votre habitation, surtout si celle-ci possède une valeur patrimoniale ou est pourvue de fenêtres très anciennes en chêne massif. Dans ce cas, une solution alternative s’offre à vous: remplacer uniquement le vitrage et conserver la menuiserie. Cette dernière doit alors être en suffisamment bon état et assez épaisse pour pouvoir supporter un verre à haut rendement avec bien souvent une lame d’air de 12 à 16 mm. Si vous remplacez uniquement le verre, cela nécessite au final un travail moins conséquent et moins de finitions, ce qui génère également moins de poussières.
Parfois, la menuiserie avec simple vitrage n’est pas suffisamment épaisse pour pouvoir accueillir du verre à haut rendement. Dans ce cas, une contre-fenêtre peut constituer une solution. Une contre-fenêtre en simple vitrage placée devant une fenêtre en simple vitrage assure une valeur d’isolation totale comparable à celle du double vitrage traditionnel. Conseil : il est toujours pratique de pouvoir ouvrir la contre-fenêtre afin d’accéder à la vitre arrière en vue de la nettoyer.
La valeur d’isolation de la menuiserie en bois dépend du type certes, mais aussi de son épaisseur. Dans le cas du triple vitrage, un autre matériau comme du liège par exemple, est intégré dans la fenêtre, afin d’améliorer les performances thermiques.
Dans le cas d’une menuiserie en pvc, le pouvoir isolant sera principalement déterminé par le nombre de chambres dans les profilés.
Les profilés des fenêtres en aluminium intègrent généralement une rupture de pont thermique en matière synthétique. Une telle rupture va toujours en s’élargissant.
Un bon conseil : soyez toujours attentif à la valeur d’isolation (Uf) de la menuiserie ainsi qu’à celle de l’ensemble du vitrage et de la menuiserie (Uw). Plus cette valeur est faible, plus votre facture d’énergie s’en trouvera allégée. Un maximum de 2,0 W/m².K voire de 1,7 si possible est conseillé.
Autre point d’attention: l’étanchéité à l’air de la menuiserie. En termes d’étanchéité à l’air, les menuiseries extérieures sont réparties en quatre catégories. Avec des vitres de classe 4, vous pouvez réduire les fuites d’air via la menuiserie à 5 % à peine des déperditions totales de l’habitation.
Les joints autour des fenêtres (et des portes) méritent eux aussi une attention particulière. Il ne suffit pas de plafonner et de projeter du PUR entre l’encadrement et le mur. Dans le cas du PUR, même élastique, le durcissement s’effectue de manière incontrôlée, de sorte que des petits canaux d’air peuvent subsister. Il est bien sûr nécessaire de plafonner jusque la fenêtre, mais en raison des vibrations et des mouvements, le plafonnage peut se fissurer. Pour y remédier, il convient d’utiliser un mastic spécial autour des fenêtres, de préférence en combinaison avec un profilé d’arrêt ou une bande de raccordement à plâtrer. Certains placeurs travaillent avec un encadrement en multiplex autour de la fenêtre, souvent en combinaison avec une bande de raccordement, question de créer un écran d’air ininterrompu. Le raccordement entre la menuiserie et la tablette de fenêtre doit également être rendu étanche.
Un vitrage et/ou une menuiserie correctement isolants procurent une substantielle économie d’énergie. Toutefois, l’investissement n’est pas mince. Dans le cas d’une nouvelle menuiserie, le placement d’un système de ventilation est fortement conseillé, ce qui englobe plus que la pose de simples grilles d’aération dans la nouvelle menuiserie.
Même avec un soutien financier, il vous faudra un certain temps avant de pouvoir amortir votre investissement initial. Si vous ne chauffez pas toutes les pièces de l'habitation, le délai d’amortissement sera d’ailleurs plus long. De même, l’orientation des fenêtres joue elle aussi un rôle: les fenêtres situées au nord procurent le plus grand gain d’énergie, et offrent donc le délai de retour sur investissement le plus rapide.
Le prix moyen d’un verre à haut rendement ordinaire d’une valeur U de 1,1 ou 1,0 valait, selon notre récente enquête, de 280 à 300 € le m². Sur la base de ces prix, vous amortissez votre investissement en environ 15 ans si vous vous contentez de remplacer votre simple vitrage par du verre à haut rendement et que vous vous chauffez au mazout ou au gaz. Si vous chauffez votre habitation au moyen d’un chauffage électrique classique, vous amortissez cet investissement même en 5 ans. Sachez néanmoins que des exigences spéciales au sujet du vitrage (acoustiques, croisillons etc.) peuvent faire grimper le prix du verre. Si vous remplacez la menuiserie en sus du verre, vous doublez vite le temps de retour sur investissement.
Si vous remplacez votre double vitrage traditionnel par du verre à haut rendement (sans renouveler la menuiserie), le temps de retour sur investissement monte à plus de 25 ans en cas de chauffage au mazout ou au gaz, et à 10 ans si vous vous chauffez au moyen d’un chauffage électrique classique.
N’oubliez toutefois pas que le placement de verre à haut rendement ou de triple vitrage accroît entre-temps le confort de votre habitation, à proximité des fenêtres surtout. Cela augmente également la valeur de votre habitation en cas de revente ou de location. Un investissement dans un vitrage offrant une meilleure isolation se reflétera également sur le certificat PEB que vous devrez pouvoir présenter dans ce cas.
En Bruxelles et en Flandre, vous pouvez prétendre à une prime si vous remplacez votre vitrage existant par du verre à haut rendement. Vous devez néanmoins tenir compte d’une valeur U déterminée pour le verre. A Bruxelles, une valeur U de 1,2 est requise lorsque vous remplacez uniquement le vitrage, et une valeur U de 1,1 lorsque vous remplacez également la menuiserie. En Flandre, l’exigence en matière de valeur U a été renforcée depuis début 2019, avec une valeur U de 1,0 au lieu de 1,1.
Dans les deux régions, vous pouvez parfois aussi prétendre à une prime à la rénovation en cas de remplacement de la menuiserie. Cela vaut d’ailleurs aussi pour la Région wallonne, où le système de prime est en cours de révision.
Vous trouverez de plus amples informations sur les sites web des différentes régions.
Bruxelles: environnement.brussels
Wallonie: www.energie.wallonie.be
Flandre: www.energiesparen.be; www.premiezoeker.be